Schleicher ASK13

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La finition commence logiquement par la mise en croix, opération qui consiste à disposer les ailes le plus rigoureusement possible par rapport aux données du plan, dans les trois plans : dièdre, flèche et incidence.
Le réglage de la flèche (inverse sur ce planeur) se fait dans un premier temps et uniquement avec les ailes. Les saumons sont calés en hauteur afin d'obtenir 4° de dièdre et leur décalage par rapport à l'amplanture de l'aile est respecté par rapport aux données du plan.
Les trous nécessaires au passage de la clef d'aile ayant été volontairement percés un peu plus grands, celle-ci est immobilisée à l'aide d'un mélange résine-durcisseur-microballon-tissu de verre 40g/m2 découpé en petits tronçons. L'ensemble est laissé à sécher toute une nuit pour plus de sûreté.
On passe ensuite à la 'vraie' mise en croix. Le planeur est immobilisé en prenant soin de vérifier la verticalité de la dérive, puis le tube de clef d'aile central est mis en place dans le fuselage (les trous ont là aussi été percés plus grands exprès). Les ailes sont à nouveau calées en respectant le dièdre et la flèche, les bords de fuites sont calés selon l'incidence relevée sur le plan. Un premier collage à l'époxy est fait, on laisse sécher toute la nuit et le collage est renforcé le lendemain avec le même mélange que pour le tube de clef d'aile.
Les rallonges de servos sont mises en place, elles passeront naturellement sous le plancher amovible. Les soudures des prises des raccords ailes-fuselage sont effectuées le plus rapidement possible, pour éviter à la chaleur du fer d'être transmise par les broches en laiton et de faire fondre le plastique de la prise. L'ensemble des fils est noyé dans la colle chaude afin d'immobiliser ceux-ci et de fournir une meilleure prise en main; en effet, la prise côté aile ne sera pas collée sur la nervure d'emplanture ce qui permettra, en cas de léger choc, de continuer à alimenter les servos de l'aile.
Une fausse nervure d'emplanture (un peu plus large que son équivalent de l'aile) est ensuite découpée et collée de chaque côté du fuselage, en respectant l'angle d'incidence du plan. La clef d'incidence en CAP de 4 mm est mise en place dans le fuselage et son tube laiton est collé au mélange epoxy-microballon, en veillant bien au parallélisme des deux clefs, dans les deux plans.
Le réglage fin de l'incidence est effectué à l'étape suivante, grâce à deux incidencemètres faits maison et précis au demi-degré.
Après 2 couches d'enduit nitrocellulosique, on attaque la peinture; il s'agit de laque glycéro Tollens blanche et rouge. Les parties nervurées des ailes et des volets de stabilisateur et dérive seront laissées telles quel, afin de conserver l'effet translucide du Diacov. Ces parties sont donc masquées et l'ensemble est peint au rouleau, en tirant bien les deux couches. Un ponçage est effectué au papier de carrossier n°400 et 600.
Le réglage du vé longitudinal est effecté en calant le planeur dans le berceau conçu à cet effet. Par chance, aucune modification n'est à apporter, l'angle entre l'axe de l'aile et celle du stabilisateur est bien de 1.5°...