Le canyon de Goynuk

Nous avions repéré des inscriptions "Canyon" peintes un peu partout au bord de la route 400 qui longe Goynuk. Un peu à l'aventure, nous avons emprunté une route qui s'enfonçait à l'intérieur des terres et se transformait rapidement en chemin de terre.
Les quelques maisons du hameau et la dernière vendeuse de jus d'orange dépassées, il faut continuer à pied. Le chemin monte régulièrement au milieu d'une forêt de lauriers sauce. C'est le seul endroit de notre séjour où nous ne risquions pas de nous perdre; le coin doit être fréquenté par des randonneurs allemands (et russes) et les indications étaient barbouillées sur les rochers et les arbres tous les dix mètres!
Le chemin se rétrécit de plus en plus et parvenu au bout de la vallée, on se heurte à un très étroit goulet au fond duquel coule le torrent.
Les paroies verticales du canyon culminent à plusieurs dizaines de mètres et on ne voit pas le fond du torrent, dont l'eau est pourtant transparente. Pas d'autre choix si on veut avancer davantage que celui d'emprunter l'embarcation de fortune (et particulièrement instable) de Mustafa : un gros bloc de polystyrène recouvert d'une bâche plastique.
On remonte le courant à l'aide d'un fil d'Ariane sur lequel se hisse notre guide aquatique sur une cinquantaine de mètres, peut-être davantage en été.

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Le chemin d'accès
au canyon


Près d'une grotte,
un arbre...


...qui a pris racine
dans le boyau!


Un pont... rustique
et des explications... en allemand




















On ne va pas plus loin
à pied


Mustafa et son radeau





























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